La Conférence mondiale antidopage débute aujourd'hui à Madrid et se tiendra jusqu'à samedi. Elle tentera de dégager un consensus pour remplacer patron de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Richard Pound. La candidature de Jean-François Lamour ayant explosé en vol, l'Australien John Fahey est seul en lice pour la présidence. mais il devra rallier les gouvernements européens. Sinon, ce raout planétaire sera centré sur l'adoption de la version révisée du code mondial antidopage. Ce règlement, dont la première version a été adoptée en 2003, a vocation à s'imposer à l'ensemble des fédérations sportives et des autorités publiques (1). Sa nouvelle version, fruit de plus d'un an de consultations entre l'AMA, fédérations, gouvernements, comités olympiques, entrera en vigueur en janvier 2009. En voici les principales nouveautés.
Flexibilité et individualisation des peines
C'est le changement majeur : le nouveau code mondial antidopage rimera avec flexibilité. Cette évolution a notamment été dictée par le souci de se conformer à certaines juridictions nationales refusant l'automaticité des peines.
Alors que l'actuelle version fixe une norme de deux ans de suspension à la première infraction, les peines seront désormais individualisées et modulées jusqu'à quatre ans, selon la gravité de la faute et les circonstances. Le spectre des violations pouvant mener à une peine de quatre ans de suspension (exceptionnelles jusqu'à présent) va être élargi. Il s'agira notamment de sanctionner