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Libération

Italie, France : même combat

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publié le 17 novembre 2007 à 1h33

Samedi, à Glasgow, par une fin d'après-midi que l'on imagine froide comme l'enfer, l'Italie a le pouvoir d'expédier les Bleus sur les vertes prairies austro-suisses, où se déroulera l'Euro : pour ce faire, Gennaro Gattuso et compagnie doivent l'emporter devant des Ecossais (1) qui auront le public pour eux, en plus de la certitude d'être dans leur bon droit. On s'explique. Et puis non : on donne la parole à Alex McLeish, le coach écossais, qui s'exprimait vendredi dans l'Equipe : «C'est le prix à payer en cas d'échec [une victoire qualifierait l'Ecosse, une défaite l'éliminerait, ndlr] qui m'inquiète. Je ne veux pas que cette équipe jeune, en pleine construction, soit jetée aux flammes. Nous avons des hommes capables de jouer, de grandir ensemble pendant plusieurs années. Je ne dis pas que nous avons des joueurs de classe mondiale. Mais nous sommes bien meilleurs qu'on l'imagine.»

«Empreinte». La sélection écossaise n'a pas fichu les pieds en phase finale d'une grande compétition depuis le Mondial 1998. Il y a une raison. Le foot des années 2000 n'est pas fait pour eux, les bons vieux arrangements à l'ancienne - tel ou tel joueur anglais se découvrant une vague ascendance écossaise juste avant un grand match - ont vécu et le recours massif des clubs de Premier League (lire ci-dessous) à des joueurs étrangers a affaibli les sélections britanniques. Ce sentiment d'aller contre l'histoire explique pour partie le début d'euphorie qui étreint la Tartan Army