Connue pour avoir terminé deuxième du Vendée Globe en 2000 derrière Michel Desjoyeaux. Reconnue pour son succès en monocoque lors de la Route du rhum 2002. Ellen MacArthur a été anoblie et nommée «Dame» après avoir battu le record du tour du monde en solitaire à bord d'un multicoque en février 2005. A 31 ans, la navigatrice anglaise se lance dans un nouveau défi, l'organisation de course. Après The Transat en 2004, elle a monté la Barcelona World Race, tour du monde en double sans escale, qui s'est élancée la semaine dernière de Barcelone.
La Barcelona est partie sans vous.
D'habitude, je suis du côté de ceux qui partent. J'ai pris la décision de vivre cette course à terre, ce n'est pas une décision facile, mais je l'assume. Après le record du tour du monde de 2005, je ne me voyais pas repartir naviguer et me préparer pour la Barcelona et le Vendée Globe [l'an prochain, ndlr]. Ce que j'ai vécu en mer a vraiment été une épreuve. Je voulais garder du temps pour ma famille, me poser un peu. Lorsque je prépare une course, je suis à 110 %, incapable de me consacrer à mes proches. Il me faut des breaks.
A quoi ressemblent vos journées désormais ?
A vrai dire, cela n'a pas trop changé. Depuis deux ans, j'ai participé à la conception et à la construction d'un 60 pieds de classe Open, Estrella Dam, qui va devenir BT (British Telecom) pour le Vendée Globe avec Sébastien Josse à la barre. Je me suis impliquée à fond, mais je ne prends pas la mer. Cela par