La transat Jacques Vabre à peine arrivée, les monocoques ont déjà le nez pointé au nord pour un retour vers la Bretagne. La transat B to B (Bahia to Bretagne), entre Salvador et Port-la-Forêt, n'est, selon les skippers qui laí disputent, pas tout à fait une course. Elle reste cependant une traversée, en solitaire cette fois, qualificative pour le Vendée Globe (tour du monde en solitaire sans escale) de l'an prochain, l'objectif majeur des 60 pieds. Quinze bateaux dont les trois premiers de la Jacques Vabre, Michel Desjoyeaux (Foncia), Marc Guillemot (Safran) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), prendront le départ de la B to B le 27 novembre. Cette date est encore susceptible de changer vu le retard de certains bateaux : hier, seuls sept des seize monocoques de 60 pieds encore en course avaient rallié Salvador et ceux qui ne sont toujours pas arrivés auront à peine le temps de faire demi-tour dans la marina de Salvador de Bahia. Et reprendre la mer alors qu'on vient tout juste de poser les pieds à terre n'est pas simple. Explications avec le Suisse Bernard Stamm, arrivé du Havre mardi avec Tanguy Cariou.
«Dans ma tête, je me suis déjà remis en route depuis le départ du Havre. Cela faisait partie de mon programme. Cette transat est une qualification donc il n'y a pas vraiment d'histoire de temps. Maintenant il faut que bateau soit d'attaque. La complication, c'est de se déconnecter de la première course et se mettre tout de suite dans l'autre pou