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Libération

Geel, Namur : la D2 déborde

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publié le 28 novembre 2007 à 1h44

Le championnat de foot belge de deuxième division prend une drôle de tournure. Après avoir démarré à 17 équipes voilà qu'il se dispute désormais à 19 clubs. Le classement est incompréhensible, le calendrier digne d'un casse-tête chinois et aujourd'hui, alors que la période des transferts est censée être terminée, les clubs de D2 ont toujours le droit de recruter. Tout cela à cause d'un contentieux entre deux clubs, le Verbroedering Geel et l'UR Namur, qui dure depuis le mois de juin et qui ne semble pas près de s'arrêter.

Luc Kempen, le dirigeant flamand de Geel, parle tranquillement. Comme si toute cette histoire lui passait par-dessus la tête : «Ça fait trente ans que je suis à Geel. Je croyais tout connaître en football. Eh bien, la preuve que non.» En Wallonie, dans le sud du pays, Jean-Claude Baudart, président de l'UR Namur, le prend moins à la légère ; il s'est inscrit à un véritable marathon juridique à rebondissements. «La Belgique est un pays d'apparence assez calme et assez riche. Nous n'avons pas de problèmes de banlieue. Nous ne sommes pas non plus un petit pays sportif. En revanche, nous baignons dans les magouilles de toutes sortes.»

L'affaire débute à la fin de la saison dernière lors du tour final de D3, une sorte de play-off pour la montée en D2. Le club de Geel (35 000 habitants) remporte le tournoi devant celui de Namur (110 000 habitants). Mais, depuis 2000, tous les clubs de D1, D2 et les participants au tour final, doivent présenter, selon