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Libération

Les Bleues à l'épreuve du monde

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publié le 1er décembre 2007 à 1h49

Bernard Laporte découvrira dimanche qu'une équipe d'Argentine peut être battue. Le secrétaire d'Etat aux Sports a prévu d'assister, à Pau, au premier match de l'équipe de France féminine de handball dans son championnat du monde, un combat a priori déséquilibré face à la modeste formation sud-américaine. Du 2 au 16 décembre, vingt-quatre nations vont s'écharper aux quatre coins du pays pour tenter de succéder à la Russie, sacrée en décembre 2005.

Princess Superstar, les favorites

La Norvège évidemment, son jeu rapide, ses handballeuses taille mannequin telle la demi-centre Gro Hammerseng. La Russie, assurément, dont la star reste Evgeni Trefilov, mi-entraîneur, mi-tyran, apôtre d'un collectif huilé où tous les postes brillent. Et la France, forcément. Championnes du monde en 2003, les Bleues font désormais partie du gratin. Le sélectionneur Olivier Krumbholz présente une équipe métissée. Les jeunes pousses comme la précoce demi-centre Allison Pineau (18 ans) ou la talentueuse arrière Camille Ayglon (22 ans) côtoient les pivots aguerris Isabelle Wendling (36 ans) et Véronique Pecqueux-Rolland (35 ans), partenaires en bleu depuis 1993. Avec la gardienne Valérie Nicolas et l'ailière Stéphanie Cano, elles sont les dernières rescapées de la génération Lillehammer, qui avait accroché, chez elle, la grande équipe de Norvège en finale des championnats du monde 1999. Et scotché près de 12 millions de personnes devant leur télé. «C'est cette ossature, qui a pas mal voyagé, qui