C'est une histoire triste, qui touche au saint des saints : le foot anglais, le club de Newcastle et son plus brillant midfielder, Joey Barton, international depuis dix mois et transféré à grands frais (pour 5,8 millions de livres, environ 7,9 millions d'euros) depuis Manchester City en août.
Vendredi, ce joueur de 25 ans a appris qu'il passera le réveillon derrière les barreaux. La juge a refusé sa demande de libération sous caution, expliquant au joueur qu'il était un danger pour la sécurité du public : «Je dois prendre cela en considération, vous envoyez des coups de poing sans aucun discernement (sic).» La raison : une rixe dans la nuit de mercredi à jeudi dans le centre de Liverpool (la ville natale de l'actuel Magpie), où l'intéressé - accompagné de deux personnes dont une femme au moment des faits - a eu toute sa part. Barton, lui, avait plaidé la «provocation».
Pas impossible : dans son genre, le joueur est une légende. Avril 2007 : lors d'une violente bagarre, il s'acharne sur le visage de son coéquipier français à City, Ousmane Dabo (également qualifié de «fucking prick», «enculé de tête de noeud»), qui en garde d'impressionnantes séquelles et porte plainte (l'affaire sera jugée en juin prochain). Mars 2007 : arrestation, Barton a frappé un chauffeur de taxi. Mai 2005 : aux alentours de 2 heures du matin, il renverse un piéton et lui casse une jambe dans une rue de Liverpool. 2004 : bagarre avec le capitaine de City, Richard Dunne, lors d'