Après trois semaines de trêve, revoilà la Ligue 1 : les 20 clubs de l'élite attaquent les matchs retours ce week-end (1) et l'OGC Nice (7e), l'une des bonnes surprises de la saison, défendra le morceau à Strasbourg samedi. L'occasion de se poser avec son gardien de but, Hugo Lloris (21 ans), peut-être le meilleur portier de l'élite depuis août. A l'OGC Nice depuis l'âge de 10 ans, ce garçon notoirement réservé a accepté de parler (un peu) de lui et (beaucoup) de son métier.
Vos années de formation ?
Bien. Le foot a toujours été. le truc en plus, on joue pour le plaisir, après l'école. [Il hésite longtemps, ndlr]. Je ne veux pas en faire des tonnes sur mes parents. Bon : sans disposer d'une situation privilégiée au départ, ils ont réussi leur vie. Là, ils travaillent sur Monaco ; ma mère est conseillère juridique, mon père dirige une banque. J'essaie d'expliquer qu'ils m'ont montré le chemin, que j'aurais pu suivre leur exemple, que je n'étais obligé à rien dans le foot. Après, vous faites mieux tel truc que tel autre et les choses arrivent.
Les études ?
Le club a respecté mon choix de poursuivre mes études dans un lycée public, où j'ai décroché un bac scientifique. Mes formateurs auraient pu être moins compréhensifs [par exemple en lui imposant un sport études] : ils doivent justifier leur salaire et les frais de fonctionnement du centre en sortant des joueurs et le plus simple, de leur point de vue, aurait été de m'avoir sous la main. Au lieu de ça, ils m'ont lais