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Libération

Nalbandian, c'est du lourd

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publié le 14 janvier 2008 à 1h56

«Urgent, cherche épouvantail pour pimenter la saison, envoyer candidature à l'ATP.» Alors que débute lundi l'Open d'Australie, premier Grand Chelem de la saison, la planète tennis se pose les mêmes questions que l'an passé à la même époque : qui pourra empêcher Rafael Nadal de rafler Roland-Garros, et Roger Federer les autres tournois majeurs ? Qui empêchera le Suisse de finir à la première place du classement (où il campe depuis bientôt quatre ans), et l'Espagnol à la deuxième (qu'il occupe depuis deux ans et demi) ? Le Serbe Novak Djokovic a un profil de trublion potentiel. Mais dans le rôle du facteur X, un autre homme s'impose : David Nalbandian, sur la foi de sa tonitruante fin de saison 2007.

Entre la mi-octobre et la mi-novembre, le natif de Córdoba a puni tout ce qui passait à portée de raquette, empochant deux Masters Series de rang (Madrid et Paris) et battant dans chacun d'eux Federer et Nadal. Le souci, c'est que l'Argentin est tellement bien dans son rôle d'inconnue de l'équation. qu'il est déjà incertain pour Melbourne. La faute à un problème de dos qui l'a conduit à déclarer forfait pour le traditionnel tournoi exhibition de Kooyong, en Australie, la semaine dernière. Au fond, ça le résume assez. A 26 ans (depuis le 1er janvier), Nalbandian, c'est déjà un regret. Après sa finale 2002 à Wimbledon (perdue face à l'Australien Lleyton Hewitt) à seulement 20 ans (pour son premier tournoi sur gazon en pros !), on l'attendait plus haut. Par la suite, s'il a su atteind