Sélectionner, c'est parfois un casse-tête. Début juillet, la Fédération française de taekwondo choisira qui, de Pascal Gentil ou de Mickaël Borot, sera aligné aux Jeux olympiques de Pékin dans la catégorie des lourds. Choix cornélien : Gentil et Borot, ce sont deux cadors multititrés au niveau mondial, deux aspirants à la médaille d'or, et - pour rendre le choix encore plus cruel - deux athlètes pas loin de la fin de carrière (34 et 32 ans). Vu l'état de forme des deux, il est impossible de préjuger du verdict. En septembre, Borot a remporté le tournoi mondial qualificatif de Manchester, offrant à la France un ticket pour le tournoi olympique des lourds (en taekwondo, les athlètes ne se qualifient pas à titre individuel). Un mois plus tard, Pascal Gentil, déjà deux fois médaillé aux Jeux (mais jamais en or), répondait en remportant le tournoi de Paris, battant deux ex-champions du monde. Régulièrement, les deux hommes s'affrontent en test-match. Sur les trois derniers, Borot l'a emporté deux fois, Gentil, une. Pas de quoi faire pencher la balance. «Et puis ce n'est pas un duel entre eux, dit Michael Aloisio, directeur du haut niveau. Nous devons juger lequel sera le plus à même de battre les autres favoris, le champion du monde malien et le champion olympique coréen». La décision sera fonction des performances au championnat de France (en février), au championnat d'Europe (l'athlète envoyé n'a pas intérêt à se rater), et d'une ultime session de tests matchs. Po
Il doit n'en rester qu'un
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par Cédric Mathiot
publié le 21 janvier 2008 à 2h01
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