Georges Goven, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup (l'équivalent de la Coupe Davis pour les filles), doit annoncer aujourd'hui la composition de l'équipe qui ira affronter la Chine les 2 et 3 février à Pékin. Un premier tour qui s'annonce des plus ardus en raison de la qualité de l'adversaire, de l'enjeu (une défaite condamnerait la France à disputer les barrages), mais surtout parce que l'ambiance dans l'équipe de France s'est considérablement détériorée ces dernières semaines.
Argument. En déclinant par avance la sélection le mois dernier, Amélie Mauresmo et Marion Bartoli ont échauffé les esprits. La décision de Mauresmo, actuellement en plein doute (en témoigne sa défaite précoce à l'Open d'Australie), a été comprise par ses pairs. En revanche, le refus de Bartoli, nouvelle numéro 1 française, a été fort mal reçu. La fédération a fait savoir qu'en cas de désertion la joueuse serait automatiquement privée de Jeux olympiques à Pékin.
Cela n'a pas infléchi la position de Bartoli. Qui pose comme condition la présence à ses côtés de Walter, son père et entraîneur. «S'il y avait eu des conditions favorables, s'est-elle justifiée, bien entendu que je serais allée en Chine pour défendre les couleurs de mon pays ! C'est vrai que j'ai des exigences assez particulières, mais pour le moment je sais que je ne serai pas compétitive si mon père n'est pas là. A l'avenir, j'espère pouvoir intégrer un staff, mais pour le moment je n'y arrive pas.»
Argument non recevable