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Libération

Pour Loeb, 2008 démarre avec un pneu de suspense

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publié le 24 janvier 2008 à 2h04

A l'heure où s'ouvre - c'est pour aujourd'hui dans l'arrière-pays monégasque - le championnat du monde des rallyes 2008 avec celui de Monte-Carlo, le cirque itinérant bruisse d'une question unique ; qui dit aussi la force du lien existant entre la discipline et ses têtes de pont : quel pilote pourra empêcher le Français Sébastien Loeb de remporter un 5e titre de rang et, partant, de se poser en maître de l'histoire de son sport puisqu'il sera le premier à avoir besoin de tous les doigts d'une main pour détailler ses succès ?

La réponse est dans la question, même si on a des scrupules à plaquer des évidences sur un verdict à venir, surtout dans un sport où chaque virage peut vous expédier dans le décor. Sébastien Loeb a du mal avec ça, mais il est dans son rôle : «Beaucoup de gens m'expliquent que ça va être facile. Quand même, c'est un peu tôt pour le dire. Je ne suis pas sûr.» Il ne manquerait plus que ce soit le cas. Le pilote de la Citroën C4 a détaillé a minima : «Le moindre relâchement de notre part pourrait ouvrir une porte à la concurrence. et franchement, ce n'est pas dans mes intentions.»

Verrou. Il faut surtout comprendre : pour l'instant, la porte est bel et bien fermée. L'Alsacien a mis le couvercle. Son plus farouche contradicteur, Marcus Grönholm, a débarrassé le plancher, mais la manière dont Loeb l'a battu l'an passé aurait de toute façon laissé des traces. Qui pour faire sauter le verrou ? Le Norvégien Petter Solberg, dernier champion du monde po