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Libération

Haltérophilie, Londres en tête

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publié le 4 février 2008 à 2h12

A l'Insep, les hommes forts voient à long terme. En marge de la préparation des prochains Jeux olympiques, plusieurs athlètes sont déjà tournés vers les championnats du monde 2009, première échéance qualificative pour. les Jeux de Londres en 2012. Pour rendre attractifs ses championnats du monde (disputés tous les ans), la Fédération internationale d'haltérophilie a décidé de les rendre tous qualificatifs pour les JO. Pour les Jeux de Pékin, les éditions de 2006 et 2007 étaient qualificatives. Pour Londres 2012, les trois tournois de 2009, 2010 et 2011 le seront. Le but est de doper l'enjeu des compétitions et l'intérêt des médias, mais aussi d'optimiser les recettes en obligeant chaque pays à envoyer un maximum d'athlètes et d'accrédités. Car les billets olympiques s'obtiennent par quotas : chaque pays peut envoyer à chaque championnat 15 athlètes qui marquent chacun des points s'ils entrent dans les 25 premiers de leur catégorie. Le nombre de place pour les Jeux s'établit en fonction du classement final. L'effet pervers de ce système est qu'il pénalise les fédérations pauvres (parmi lesquelles quelques historiques, Azerbaïdjan, Arménie), qui n'ont pas les moyens d'envoyer tous les ans une équipe complète. «Pour les championnats du monde 2006, en République dominicaine, plusieurs équipes n'étaient pas là», déplore ainsi Lionel Gondran, directeur technique national de la fédération française. A l'inverse, ce système ubuesque favorise malgré elles les nations pros