Menu
Libération

Michel Gomez, un grognard chez les Bleus pour une mission commando

Article réservé aux abonnés
publié le 13 février 2008 à 2h19

C'est un visage d'un autre temps. Quand le championnat de France passait tous les samedis sur Antenne 2, quand les clubs français brillaient en Coupe d'Europe. Quand les regards n'étaient pas encore tournés vers l'eldorado NBA, quand Tony Parker jouait seulement dans la cour de récré. Hier, au siège de la Fédération française de basket, Michel Gomez, 56 ans, cinq titres de champion national à la tête de Limoges puis de Pau-Orthez entre 1988 et 1996, a été officiellement nommé entraîneur de l'équipe de France. Souvenirs, souvenirs.

«Le basket, c'est comme une mode, ça revient. Il y a des fondamentaux, des bases», a-t-il expliqué en conférence de presse. Gomez fait effectivement partie des fondamentaux. Avec sa désignation, c'est un peu le retour du basket à papa, le grand CSP Limoges dans sa salle Beaublanc, Stéphane Ostrowski qui passe le cuir à Richard Dacoury, dans la raquette, pour un petit bras roulé. Et avec les Bleus ? «Je ne suis fixé que depuis quinze jours, ce fut une vraie surprise. Je suis très heureux. Je marche à la passion. En équipe de France, j'ai l'impression que les joueurs doutent de leurs possibilités. Il faut aborder les matches avec plus de convictions. L'art d'une star, c'est de maîtriser les états d'âme de son ego.» Coachés par Claude Bergeaud, démissionnaire en décembre dernier, Parker et consorts ont terminé huitièmes à l'Euro 2007, en septembre et manqueront les Jeux olympiques de Pékin après ceux d'Athènes.

Choix assumé. «Michel G