Un problème avec les gros. Qui cause, du coup, un gros problème. Depuis le début du Tournoi, la mêlée française n'y est pas. Il y eut d'abord le sujet Julien Brugnaut, sur lequel on a un peu vite fait porter la défaillance bleue dans ce secteur. Pas encore rompu aux magouilles internationales, il a pris l'eau en Ecosse et bu la marée face à l'Irlande. Point d'orgue : cet essai de pénalité historique concédé sur mêlée impropre face aux irlandais.
Didier Retière, après Ecosse-France : «Le problème avec les mêlées anglo-saxonnes, c'est qu'un coup ils poussent pour gagner du terrain, l'autre coup pour favoriser la sortie du ballon.On ne sait jamais trop comment les prendre.» On pensait le mal en voie de guérison. Mais sur ce France-Angleterre, la mêlée bleue a été pénalisée quatre fois. La quatrième offrit un ballon à taper à Jonny Wilkinson, qui ne s'en priva pas.
Insatisfaction. «Nous avons été pénalisés assez sévèrement, explique Marc Lièvremont, je n'avais pas le sentiment que notre mêlée explosait. Je veux bien reconnaître qu'il y a une différence de taille entre Sheridan et Poux, ou Mas, mais je veux croire que la mêlée française vaut mieux que ces quatre pénalités.» Entre insatisfaction et incompréhension de l'arbitrage. «La balle était pour eux, explique Nicolas Mas, alors je ne vois pas l'intérêt que nous avions à faire des fautes. En tout cas, nous n'en n'avions pas l'intention.» L'amas de jambes et de bras noués bleus a