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Libération
Interview

«On voit comme en plein jour»

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publié le 7 mars 2008 à 2h36

Une course de MotoGP en prime-time ça ne s'invente pas. Concernant un Grand Prix disputé en plein désert et qui ne compte d'habitude qu'une poignée de spectateurs, il fallait que la Dorna trouve un truc pour attirer les télévisions et les sponsors. En la programmant à 23 heures locales (21 heures à Paris), la Dorna suit le pari également tenté par les organisateurs du premier GP de Formule 1 de Singapour, dont la course, en septembre, se tiendra en nocturne. C'est l'entreprise italienne Pramac, copropriétaire du team Ducati d'Antin, qui a obtenu le privilège de fournir les 5,4 millions de watts nécessaires pour éclairer le circuit de Doha. En tout, 44 générateurs branchés par groupes de trois alimentent les 3 600 lampadaires géants qui bordent la piste de 5 380 mètres. Le pilote français Randy De Puniet, engagé cette saison par le team italien Lucio Cecchinello Racing, donne ses impressions sur ses premiers tours de roue à l'heure du crime.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées en tournant de nuit sur ce circuit ?

Lors des premiers tours de piste, j'étais attentif à tout ce qui se passait autour de moi. J'appréhendais un peu cette lumière, les ombres des autres. Finalement, je suis surpris dans le bon sens. Une fois concentré, on ne fait plus attention au fait qu'il fasse nuit. J'en ai même oublié les ombres.

La vision du relief est-elle différente ?

Non, la vision est la même. On voit vraiment tout comme en plein jour. Cet éclairage, c'est l'équivalent de celui nécessaire p