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Libération

Botte de jeunes pousses face à l'Italie

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publié le 8 mars 2008 à 2h37

Le bus du XV de France est un car de ramassage scolaire comme il en existe encore dans les campagnes du Gers ou du Tarn-et-Garonne. Les gamins au bord de la route attendent sagement l'heure de passage, du lait sur les lèvres et le double Choco dans la poche arrière du sac à dos. Ils quittent leur mère et s'en vont ainsi s'instruire à la ville de Marcoussis.

Idées. Sur la route qui conduit les Bleus de France vers les Italiens et leurs piliers à têtes de récidivistes, le car a fait escale à Montauban et a pris le fantasque Ibrahim Diarra. Comme il restait encore un peu de gazole dans le réservoir, le bus a poussé jusqu'à Auch, détour réclamé avec insistance par Didier Retière, et Fabien Barcella est monté à l'avant. Marc Lièvremont et Didier Retière ont ensuite demandé à Emile Ntamack, le troisième conducteur, s'il souhaitait repasser par Toulouse pour faire le plein à l'arrière, ce dernier a répondu qu'il préférait faire un triangle par Clermont-Ferrand, histoire de se donner de nouvelles idées. Des détours qui ont fait dire au pilier Salvatore Perugini :«Nous espérons que la France ne sera pas tout à fait une équipe et que nous leur apporterons une réponse collective.»

Après la défaite contre l'Angleterre, on s'attendait à ce que les entraîneurs se calment un peu sur les tours de giratoires, il n'en est finalement rien face à l'Italie, qui roule sur la jante depuis le début de la compétition faute d'une réserve suffisante de combattants. «C'est l'histoire du tournoi