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Libération

OL costaud, PSG écossé

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publié le 10 mars 2008 à 2h39

Il n'y a pas eu un Lyon-Bordeaux hier soir mais trois. L'OL a remporté le premier, qui a duré une bonne demi-heure, 2-0, grâce à deux buts de Bodmer ; c'était comme si le dauphin servait de sparring-partner à son leader. Bordeaux a gagné le deuxième, achevé à la pause, sur un coup franc de Wendel, dont la trajectoire pourrait devenir un classique dans les écoles de balistique. Le troisième a duré toute la deuxième mi-temps : chaud, engagé, hâché, parfois limite. Electrique et indécis jusqu'au bout. Celui-là s'est soldé par une victoire de Lyon (2-1 : Benzema et Keita pour Lyon, Cavenaghi sur penalty pour Bordeaux). Au final, ça fait 4-2 pour Lyon. Six points d'avance sur les Girondins au classement à dix journées de la fin. Un septième titre d'affilée qui se précise.

Et au PSG ? Quand Paul Le Guen dit : «Je m'inquiète», il faut comprendre : «La maison est en feu et y a pas un pompier à l'horizon.» Au cours de la première moitié de la saison, le PSG compensait à l'extérieur ses faiblesses domestiques. C'était déjà le bon vieux temps.

Une semaine après avoir tutoyé le ridicule à Bordeaux (0-3), les Parisiens ont fait à peine moins pire à Rennes (0-2). Pas une victoire à se coincer sous les crampons en championnat depuis six matchs. Toujours 17e, mais à égalité de points avec Sochaux, premier relégable. Abandonnés par une bonne partie de leurs supporteurs réclamant «une équipe à Paris» après le deuxième but rennais. Pris à partie dans leur bus par une poignée