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Interview

«Grange ne doute pas. Samedi, c'est Moelgg qui va avoir la pression»

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publié le 15 mars 2008 à 2h42

Samedi à Bormio, en Italie, Jean-Baptiste Grange disputera le dernier slalom de la saison avec l'espoir de remporter la Coupe du monde de la spécialité (1). Le skieur de Valloire a dominé la discipline depuis le début de la saison avec ses premières victoires en Coupe du monde (en slalom et en super-combiné) sur les pistes mythiques d'Alta Badia, Wengen ou Kitzbühel. A cause d'une légère baisse de régime depuis fin janvier, son avance au classement a fondu. Il ne compte plus que 21 points d'avance sur l'Italien Manfred Moelgg. Jacques Théolier, entraîneur de slalom au sein de l'équipe de France, revient sur une préparation très spéciale pour cette ultime course.

Comment avez-vous géré les dernières semaines avec Jean-Baptiste en vue de cette finale de Bormio ?

Nous avons programmé une coupure de quinze jours au Canada sans faire de slalom. Il s'est entraîné et a couru en géant. Cela lui a redonné confiance. De retour en France, nous sommes allés à Vars alterner géant et slalom. Il a retrouvé de bonnes sensations. Il se reconstruit tout doucement, mentalement aussi. Depuis quelques jours, il s'entraîne en slalom à la Norma (Maurienne). La piste a été salée pour qu'elle ressemble à celle de Bormio.

Ses contre-performances l'ont-elles affecté psychologiquement ?

Je ne l'ai jamais vu douter. Le slalom c'est comme ça : rien n'est jamais acquis. L'Autrichien Mario Matt, intouchable pendant quelques courses et très menaçant au classement, s'est mis lui aussi à faire des fautes. Ça l'a