Menu
Libération

Hamilton, d'entrée

Article réservé aux abonnés
publié le 17 mars 2008 à 2h44

Des accrochages et des abandons à la pelle, trois neutralisations à cause de l'apparition de la voiture de sécurité, une chaleur à faire fondre le bitume porté à 50°C, une piste jonchée de débris, tel pourrait se résumer le premier Grand Prix de F1 de la saison disputé à Melbourne. En vieux briscard, Lewis Hamilton (23 ans) a évité toutes les embûches - après une intersaison que le Britannique a trouvé interminable - pour signer son retour aux affaires par une victoire. Déjà la cinquième de sa jeune carrière.

En fait, après avoir signé la pole position en qualification, sans avoir eu recours à l'artifice d'une voiture très peu chargée en carburant, le pilote McLaren a dicté le rythme avec autorité, du départ à l'arrivée, ne cédant la première place à son nouvel équipier Heikki Kovalainen qu'à la faveur des ravitaillements. N'ayant pas eu besoin de repousser les Ferrari, en perdition, Hamilton n'a pas plus forcé son talent pour s'imposer. Lucide, le vice-champion du monde s'est réjouit de ce départ en trombe avant de se rendre en Malaisie où se déroulera le prochain Grand Prix de la saison, dimanche prochain. «Toute l'équipe voulait repartir du bon pied après la difficile saison 2007. Je pense que cette victoire est peut-être la meilleure de toutes jusqu'à présent parce que j'ai l'impression de m'être amélioré dans beaucoup de domaines, dans la gestion des pneus, de mon rythme en course, de ma confiance en la voiture. Mais, je ne dirais pas que c'est une victoire parfaite.<