Pourquoi le ski alpin n'aurait-il pas son propre Insep ? Surtout que même le ski nordique bénéficie d'un centre national à Prémanon près des Rousses (Jura) ? Cette fois, la machine s'est mise en route et l'appel d'offres a été lancé en décembre 2007 par la Fédération française de ski. «Nous attendons les élections municipales. Ensuite, c'est le comité directeur fédéral qui choisira», affirme Pierre Bornat, directeur du pôle France d'Albertville et responsable du programme national jeunes. Trois sites sont sur les rangs pour accueillir le haut niveau de l'alpin. Albertville, avec sa situation géographique centrale et ses nombreuses infrastructures sportives, Bourg-Saint-Maurice et sa position au pied des grandes stations, enfin Chamonix où siège déjà l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme et qui possède déjà de bonnes structures d'accueil.
Yves Dimier, le directeur technique national du ski alpin, regrette qu'aujourd'hui son sport ne puisse compter que sur une large base formée par ses clubs. «On n'approche pas l'excellence, note-t-il. Malgré les structures et les établissements scolaires.» En fait, le milieu ne dispose que des «pôles France virtuels» (Albertville, Saint-Michel-de-Maurienne et enfin La Motte-Servolex près de Chambéry). «Même pour les formations d'entraîneurs, il n'y a rien à part le siège de la fédération à Annecy», dit-il.
Ce futur centre (qui comprendra aussi le snowboard et le freestyle) devra compter 140 places et pouvoir égalem