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Libération

Carquefou de joie

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par Feriel ALIOUCHOUCHE
publié le 21 mars 2008 à 2h47

Coup de tonnerre à la Beaujoire mercredi soir. Après avoir écarté Nancy en 16e de finale, le Petit Poucet de l'édition 2008 de la Coupe de France a créé l'exploit en épinglant (1-0) de nouveau un club de Ligue 1, un monstre sacré du foot français, l'Olympique de Marseille, qui plus est prétendant à l'accession en Ligue des champions.

«Vibré». Le monstre olympien a été pris au piège par l'effectif surmotivé d'une ville de la banlieue nantaise de 17 000 habitants. L'irréductible club de CFA2 (équivalent de la cinquième division) compte notamment dans ses rangs, outre deux anciens professionnels nantais, un étudiant en Staps, des conseillers commerciaux, des agents immobiliers ou des employés de banque. En mettant un terme à l'aventure marseillaise, le club de Carquefou est passé un peu plus de l'ombre à la lumière. Hier, le co-entraîneur du club croulait sous les sollicitations médiatiques. «C'est tout simplement géant ! Nous avons même reçu les félicitations de Michel Der Zakarian et Frédéric Da Rocha [entraîneur et capitaine nantais, ndlr]. La Beaujoire n'avait pas vibré comme cela depuis longtemps», commentait le vice-président du club, intarissable d'éloges et de superlatifs pour qualifier le triomphe de ces héros d'un soir qui ont fêté leur succès jusqu'au bout de la nuit dans leur bar QG. Lorsqu'on interroge l'entraîneur adjoint sur l'adversaire qu'il souhaite au prochain tour il répond avec entrain qu'il préfère savourer la victoire pour le moment, mais nous assur