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Libération

Un peu plus qu'un match amical pour Beckham et Trezeguet

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publié le 26 mars 2008 à 2h51

Le France-Angleterre ce soir à Saint-Denis (1), quèsaco ? Le dernier match des Bleus avant que le sélectionneur Raymond Domenech ne donne sa liste (le 9 ou le 10 mai) des partants pour l'Euro austro-suisse ? Le pendant d'une défaite (0-1) plutôt inquiétante en Espagne début février ? Faites votre choix. On a fait le nôtre : c'est le sacrifice de l'agneau pascal.

Reste à se mettre d'accord sur le sacrifié. Le camp anglais a son candidat : David Beckham, alias «Beck», alias - mais là, ça remonte - le «Spice Boy», un abus de langage pour celui dont le jeu fut toujours si peu épicé. Ce soir, l'enfant de Leytonstone (dans la banlieue est de Londres, où naquit aussi Sir Alfred Hitchcock) fêtera sa 100e cape, un honneur dont on ne sait s'il faut l'interpréter comme un hommage, une récompense ou un coup marketing.

Fossoyeur. On ne plaisante pas : Beckham aura 35 ans lors de la prochaine échéance anglaise en 2010 (2) et on discerne mal l'intérêt d'expédier devant les vice-champions du monde un joueur en préretraite au Los Angeles Galaxy qui faisait peine - il en avait terminé en larmes - lors du dernier Mondial en Allemagne.

Lundi, Beck a fait l'innocent. «Je ne me dis pas : "Prends ton 100e match et ta retraite dans la foulée.'' Je veux jouer en 2010, être une partie du squad qui disputera la Coupe du monde en Afrique du Sud. Mais bon, je prends les choses comme elles viennent. Qui sait ce qui t'attend au coin de la rue ?» Son coéquipier, John Terry, est passé après lui. «Dav