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Libération

Catégorie lutteuse

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publié le 31 mars 2008 à 2h53

Pour les lutteuses, les Jeux olympiques, c'est un objectif de marque, mais aussi un problème de poids. Alors que la lutte féminine est organisée dans tous les championnats (France, Europe, Mondiaux), en sept catégories (1), elle n'en compte que quatre lors des Jeux (48 kg, 55 kg, 63 kg et 72 kg). Un découpage qui transforme les préparations en casse-tête et contraint les athlètes à faire du yo-yo sur la balance. Médaillée de bronze aux jeux d'Athènes en 63 kilos, Lise Legrand a disputé l'essentiel de ses combats dans la catégorie des 67 kilos. C'est d'ailleurs à ce poids «naturel» qu'elle s'alignera à partir de demain aux championnats d'Europe à Tampere (Finlande), avant de perdre progressivement du poids pour atteindre les 63 kilos pour le tournoi olympique (pour lequel elle est déjà qualifiée). Un défi encore plus corsé attend Audrey Prieto-Bokashvili. Championne du monde en 59 kilos à Bakou (Azerbaïdjan) lors des mondiaux 2007, elle vise une qualification olympique en. 72 kg. Elle livrait récemment l'explication de ce grand écart dans la lettre de l'équipe de France olympique. «Je n'allais pas mettre ma santé et mes performances en danger en descendant jusqu'à 55 kg. Et la catégorie des 63 kg est réservée à Lise. Je ne peux pas monter à 70 kilos, mais à 67,100 kg, on entre dans la catégorie des 72. J'ai un avantage lié à ma rapidité et à ma technique. Les filles que j'affronte sont plutôt physiques et grandes. J'ai disputé récemment un tournoi en Biélorussie, et je me