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Libération

La flamme en Chine, la Grèce souffle

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publié le 31 mars 2008 à 2h53

Les Chinois ont la flamme. Elle leur a été remise hier à Athènes, dans le stade où ont eu lieu les premiers Jeux modernes en 1896. Il y avait quelques milliers de personnes sur les gradins, dont beaucoup de touristes chinois venus en groupe. Et des centaines de policiers en uniforme ou en civil pour une fouille systématique des spectateurs à l'entrée d'une enceinte survolée par des hélicoptères.

Soulagement. En présence des président et Premier ministre grecs Carolos Papoulias et Costas Caramanlis, la flamme olympique a donc a été refilée à Liu Qi, responsable du Comité d'organisation des Jeux de Pékin (Bocog). On imagine que les autorités grecques ont poussé un ouf de soulagement en refourguant cette patate chaude qu'est devenue cette année le symbole de l'olympisme.

Echaudés par la cérémonie d'allumage lundi à Olympie (sud du pays), perturbée par des membres de Reporters sans Frontières (RSF), les Grecs avaient déployé plus de 2 000 policiers pour sécuriser le parcours athénien d'une flamme arrivée samedi soir à l'Acropole après avoir parcouru 1 500 kilomètres à travers la Grèce. En guise de comité de bienvenue dans la capitale, quelques dizaines de personnes hostiles au régime chinois, maintenues à bonne distance des ruines par un important dispositif policier. Les journalistes aussi avaient été interdits d'accès au site. «La Chine déteint sur la Grèce», a réagi RSF.

Le comité hellénique olympique a modifié deux fois le programme initial du relais dans Athènes,