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Banderole: les Ch'tis bienvenus chez Sarkozy

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De son côté, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie envisage de dissoudre les groupes de supporteurs concernés par les événements de samedi et la banderole.
par Liberation.fr (avec Source AFP)
publié le 1er avril 2008 à 7h00

La banderole déployée samedi soir au Stade de France par des supporteurs du PSG devient une affaire d’Etat. Après les tests ADN et le recours à la vidéo, Guy Delcourt, député-maire PS de Lens, Gervais Martel, le président de Lens et Jean-Pierre Papin, l’entraîneur sang et or, ont tous trois été reçu à l’Elysée ce mardi, en compagnie de Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports.

Selon Delcourt, Nicolas Sarkozy «a confirmé sa volonté de prendre des mesures fermes pour éradiquer ce que nous ne voulons plus voir dans les stades de France, qu'ils soient professionnels ou amateurs». Un avis partagé par le secrétaire d'Etat aux Sports: «Lors de la rencontre, on est tombés d'accord pour dire qu'il fallait éradiquer ces gens-là des stades. Et pour cela, il faut les punir pénalement et financièrement.»

L'interdiction de stade: «de la rigolade», pour Laporte

«Aujourd'hui, les fauteurs de troubles risquent trois mois d'interdiction de stade. Mais c'est de la rigolade! a estimé Laporte. On me parle souvent de l'Angleterre, où les interdictions de stade sont de longue durée. Mais la différence entre eux et nous, c'est la fermeté et la dureté de la sanction». Pour le secrétaire d'Etat, l'augmentation du prix des places, comme en Angleterre, n'est pas la bonne solution: «Je ne veux pas de places à 200 euros, parce que je veux que le sport reste accessible à tous. Et puis, 99% des supporteurs du Paris SG aiment le foot. Nou