Menu
Libération

Byron Kelleher prend ses aises dans la mêlée toulousaine

Article réservé aux abonnés
publié le 5 avril 2008 à 2h59

Un appartement dans un nouveau quartier de Toulouse. L'invitation à visiter est de celles qu'on ne peut pas refuser. On s'imaginait l'endroit un peu bordélique, un appartement de garçon sans présence féminine durable pour l'ordonner. Dans l'entrée, les coordonnées de Domino's Pizza et le planning d'entraînement du Stade Toulousain. Pour le reste, du moderne, presque froid. Des piles de DVD soigneusement construites, le Dahlia noir prêt à être regardé. Des meubles qui témoignent que dans l'esprit de l'occupant des lieux le design prime sur le confort. «J'ai repeint moi-même les murs en blanc», explique Byron Kelleher. Trop facile avec ces bras-là. Une chaîne stéréo dernier cri fait couler la voix chaude d'une fille électro. Sur la table basse, l'édition petit format du Français pour les nuls et des photos de la star en position de demi de mêlée, shooting pour Vogue Sport - «J'adore» -, en attendant les épreuves de Vanity Fair.

Morveux. «On ne sait pas d'où on vient, on ne sait pas où l'on va, le meilleur moyen pour favoriser le voyage est de s'entourer de choses familières», dit Byron Kelleher, ancien demi de mêlée des All Blacks, transfert le plus retentissant du Top 14 cette année et qui joue dimanche contre Cardiff, en quart de finale de la Coupe d'Europe (1). Il a visité une dizaine d'appartements à Toulouse. «J'ai toujours vécu entouré d'eau et je voulais avoir cet élément autour de moi, ici. Me réveiller face à l'eau, ç