Au lendemain du passage mouvementé de la flamme olympique dans les rues parisiennes, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a apporté quelques précisions ce mardi matin sur Europe 1. Concernant le principal sujet de discorde, la confiscation de drapeaux tibétains, MAM a affirmé qu'aucune instruction n'avait été donnée dans ce sens. Pour l'éclaircir, elle a ordonné «une enquête administrative interne pour savoir dans quelles conditions cela s'est passé».
Malgré une très forte présence policière, les organisateurs chinois, harcelés par les militants pro-Tibet dès le départ de la Tour Eiffel, ont décidé d'annuler les derniers relais et de convoyer la flamme en bus jusqu'à la dernière étape, le stade Charléty. MAM revient sur ces modifications: «C'est l'ambassade [de Chine] et non la préfecture de police de Paris qui avait la maîtrise du parcours et son rythme. C'est l'ambassade qui avait choisi le parcours, qui était à même d'annuler plusieurs étapes […] Ce sont les Chinois qui ont décidé, compte tenu du retard pris par la flamme, de la faire se déplacer en véhicule».
Rappelant qu'il y avait eu «un certain nombre de bagarres» et «dix-huit interpellations», la ministre a jugé que «la police a fait son travail de façon impeccable et sereine». Avant d'ajouter: «Les policiers n'ont pas été débordés, il leur fallait à la fois protéger les athlètes qui portaient la flamme mais, en même temps, ne pas porter atteinte à