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Libération

Coupe Davis : Gasquet pas bon pour le service

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publié le 11 avril 2008 à 3h04

C'est sans Tsonga, blessé au genou et rentré en France, avec un Gasquet réduit au rôle de doublure, qui dit, dansl'Equipe d'hier, à quel point le tennis peut être «un sport à la con», un Mathieu discrètement grimpé au 12e rang mondial, et un Llodra qui jouera en simple et en double (avec Clément), que la France s'en va défier les Américains, tenants du titre, à partir d'aujourd'hui à Winston Salem (Caroline du Nord), en quart de finale de la Coupe Davis. Sur une surface qui ne serait pas plus rapide si elle avait été inventée spécialement pour la force de frappe de Roddick. Elle pourrait convenir également au jeu de Llodra.

Concernant Tsonga, c'est le ménisque droit qui est atteint. Une grosse tuile pour celui qui a vu ces dernières années gâchées par les blessures avant son explosion à l'Open d'Australie. S'il est opéré - c'est probable - la facture annoncée est de deux mois d'arrêt. Bye bye Roland Garros.

Gasquet souffre de la main (ampoule) et du genou (tendinite). Et gamberge. Dans l'Equipe, il revient sur son image de surdoué incapable de se dépouiller sur un court : «J'ai grandi avec le regard des autres sur moi et ça n'a pas été facile [.]. On m'appelait Mozart. Mozart c'est quand même beaucoup [.]. Il y a ce que les gens pensent que je devrais être, tant que je ne le serai pas, on sera dur avec moi.» Il dit aussi la difficulté «de faire comprendre combien le tennis est un sport terrible mentalement. [.] Il faut durer et chaque semaine le