A propos du jugement rendu vendredi par la 31e chambre correctionnelle du tribunal de Paris dans l'affaire dite «Sainz-Lavelot», qui remonte à 1999, on ne peut pas vraiment évoquer un traitement homéopathique. Si l'avocat Bertrand Lavelot a été relaxé, Bernard Sainz, plus connu sous le surnom de «Docteur Mabuse», a lui été déclaré coupable «d'infractions aux règlements sur le commerce ou l'emploi de substances vénéneuses, incitation à l'usage de produits dopants par sportif participant à une compétition sportive et exercice illégal de la médecine» et condamné à trois ans de prison, dont dix-huit mois ferme.
Bienséance. Bernard Sainz devra verser à chaque partie civile (conseil de l'Ordre des médecins et Fédération française de cyclisme) un euro au titre de dommages et intérêts. «En outre, compte tenu des diligences effectuées par chaque partie civile, dit le jugement, Bernard Sainz devra verser 1 000 euros au conseil de l'Ordre et 2 500 euros à la FFC.»
Quelques minutes avant de pénétrer dans la 31e chambre, Bernard Sainz se posait des questions relatives aux règles de bienséance dans un endroit si solennel : «Je ne vais quand même pas la remercier si je suis relaxé», soufflait-il dans un demi-sourire.
Me Jean-Louis Pelletier, son défenseur, a immédiatement fait connaître son intention de faire appel : «Pour des faits plus que discutables du point de vue du droit et remontant aux calendes grecques, il va évidemment de soi que nous ferons appel. Be