Groupe France Promotion (GFP) cherche relève ; vite ! Quatre ans après sa mise en place, l'heure est au premier bilan pour ce dispositif novateur initié par Michel Gadal, directeur technique national du tennis de table, et soutenu à partir de 2006 par le groupe Lagardère, présenté comme la réponse pour trouver une relève aux conquérants mousquetaires de Jean-Philippe Gatien. Son originalité était de proposer aux membres du groupe un volume d'entraînement plus important, des stages à l'étranger, particulièrement en Chine, la priorité absolue aux compétitions internationales. Le bilan de cette première expérience apparaît mitigé : sur les 11 membres de la première promotion (8 garçons et 3 filles), deux continuent de bénéficier du dispositif (Abdel-Kader Salifou et Manu Lebesson). Aucun de ses membres n'a pu bousculer la hiérarchie nationale et, malgré des coups d'éclats, personne ne s'est positionné significativement sur l'échiquier mondial. Leurs rêves olympiques se sont également évanouis, la vieille et toujours vaillante garde - Chila, Legoût, Eloi (les deux premiers sont qualifiés pour les JO) - n'ayant pas renoncé à une ultime sortie dans le fief du tennis de table mondial. Pire, leur exposition leur a valu des inimitiés de la part de certains exclus du dispositif (menace de boycott aux championnats de France 2006 pour favoritisme avéré dans l'attribution des têtes de série, adversaires surmotivés.). Carole Grundish, toujours en course pour la qualif' olympique, est le s
GFP, ping flop
Article réservé aux abonnés
par Frédéric COUDERT
publié le 14 avril 2008 à 3h06
Dans la même rubrique