Envoyé spécial à Monte-Carlo.
Une semaine après la foirade française en Coupe Davis (élimination 4-1 par les Etats-Unis), les états d'âme de Richard Gasquet lors des trois jours passés à Winston Salem continuent de faire jaser, en particulier son refus de s'aligner face à Andy Roddick lors du quatrième match (finalement perdu par Paul-Henri Mathieu) et son manque de ferveur supportrice sur le banc pendant que ses coéquipiers bataillaient.
Invention. Ces derniers jours, le procès en désertion de Gasquet avait été instruit, avec flingage en règle, par Christian Bîmes, président de la fédération. Lequel assura que Gasquet lui avait promis de jouer si la France était menée 2-1 (et s'est donc déballonné) et broda un couplet nostalgique sur la motivation douteuse des jeunes troupes françaises en Coupe Davis. Hier, lors d'une conférence de presse précédant le tournoi de Monte-Carlo, le numéro 1 français s'est expliqué en trois temps. Primo, son manque d'investissement sur et en dehors du court est une invention : «C'est facile de mettre sur un journal une photo de moi en train de bailler et une autre en train d'envoyer des textos. Je ne sais pas pourquoi il y a eu cette polémique.»
Deuzio, Bîmes dit «n'importe quoi» : «Je n'ai jamais donné une quelconque assurance à un président de fédération. Si je donne une assurance, c'est à l'équipe.» Tertio, Forget a fait une «boulette» : «Je sais pas pourquoi Guy dit aux journalistes que je ne me sentais pas de jou