Hier, au surlendemain de la déroute (0-3) à Caen, le Paris-SG - ou plutôt son actionnaire principal Sébastien Bazin, au titre de président de Colony Capital a débarqué le président du club Alain Cayzac, officiellement parce qu'il faisait sa mauvaise tête devant les remèdes suggérés par son boss. «Comprenant la nécessité d'une décision et d'un électrochoc mais n'ayant pas été impliqué dans les différentes modalités de cette réorganisation et n'y adhérant pas, Alain Cayzac a décidé de remettre sa démission» au prochain Conseil d'Administration du club de la capitale, s'est-on vu indiquer dans un communiqué. C'est Michel Moulin, directeur général du groupe Hersant Médias, qui débarque au club avec le titre de «conseiller sportif».
Confirmer.Si la nécessité d'une révolution de palais ne se discute pas, le timing est quand même curieux. Ça paraît ou bien trop tard, ou trop tôt. Si le Paris-SG a un pied dans la tombe (18e avec trois points de retard sur le premier non-relégable, le RC Lens), on sent venir la Ligue 2 depuis l'automne et l'actionnaire a joué le coup avec la patience de l'indien, se contentant de confirmer de loin en loin l'entraîneur Paul Le Guen dans ses fonctions. Ceci posé, on voit mal quelle influence sur les résultats sportifs pourra avoir le nouvel organigramme d'ici à la fin du Championnat le 17 mai, quatre matchs seulement séparant encore le Paris-SG de cette échéance.
Lemodus operandi de la susdite révolution pose aussi question. Quel ave