Le Paris SG a renoué avec la victoire en battant avec la manière Auxerre 3-1, samedi en ouverture de la 35e journée de L1, et s'est ainsi à la fois réconcilié avec son public et donné de l'air, tout en restant dépendant des résultats en soirée de ses concurrents pour le maintien.
Après une série de trois revers, cruels ou mérités, le PSG a retrouvé de l'envie et du jeu, à mille lieues de "l'horrible impression" laissée à Caen (3-0) une semaine avant, de l'aveu de Paul Le Guen lui-même. Est-ce l'effet Michel Moulin, nommé conseiller sportif lundi pour "dynamiser" un effectif en déshérence? Ou l'organisation tactique en 4-2-3-1, avec Chantôme à la baguette en N.10, entouré d'un Diané intenable à gauche et d'un bon Mendy à droite, derrière l'indispensable Pauleta? Ou était-ce dû à la consigne des associations de supporters, respectée, exhortant le Parc des Princes à soutenir le PSG "tant qu'il reste de l'espoir"?
Seules fausses notes, les quelques sifflets pour le nom de Landreau à l'annonce des équipes, et la banderole déployée côté Auteuil, comme une trace des quolibets lancés lundi au Camp des Loges: "Vous avez moins d'honneur que d'argent". Prestement retirée. Car dès la 3e minute, Pauleta atteignait la barre symbolique des 200 buts marqués en France, depuis 2003 (avec Bordeaux puis le PSG), sur un coup franc en deux temps (1-0, 3e). Le capitaine portugais, qui aura 35 ans lundi, enfilait ensuite le bleu de chauffe en décrochant régulièrement, pour prêter main-forte à l'entre