Comment sanctionner le PSG à la hauteur de l'émoi suscité par la banderole déployée par certains de ses supporteurs en finale de la Coupe de la Ligue (1), sans obérer un peu plus ses chances de rester en Ligue 1 ? C'était le casse-tête posé à la commission de discipline de la Ligue de foot professionnel (LFP) appelée mercredi à statuer sur le cas du club parisien. Reconnaissons qu'elle a fait preuve d'un certain talent. Le PSG échappe au retrait de points au championnat dont il occupe actuellement la 18e place (premier relégable) ; cette sanction qui lui aurait fait accomplir un pas important vers la Ligue 2 était la pire pour le club parisien et l'économie du foot français. Pour autant, celle qui lui a été infligée n'est pas anodine : le Paris Saint-Germain, vainqueur de l'édition 2008, a été exclu de la Coupe de la Ligue 2009. Plus jeune et moins prestigieuse compétition du foot français, la Coupe de la Ligue constitue, pour les clubs qui ne la snobent pas, le moyen de sauver une saison (typiquement pour le PSG cette année), le chemin le plus rapide pour atteindre une Coupe d'Europe (celle de l'UEFA) et accessoirement une source de revenus non négligeable (2 millions d'euros la victoire).
«La commission de discipline n'a pas trouvé dans la banderole des éléments purement racistes qui nous aurait conduits à enlever des points au PSG», a argumenté Jacques Riolacci, son président, soulignant que le procureur de la République de Bobigny «a basé son enquête sur la prov