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Libération

L'ambition de Nîmes, le sérieux de Vic

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publié le 2 mai 2008 à 3h18

La feria de Nîmes commence mercredi. Avec du lourd: les toros de Victorino Martin, absents de l'Hexagone depuis trois ans because la langue bleue. La dernière fois qu'on a vu ces toros gris fer, El Cid leur coupait 4 oreilles. Il ne peut pas s'en empêcher. C'etait à Nîmes qui, pour leur engagement, se classe deuxième derrière Madrid : 26 corridas de cet élevage depuis 1972. Le dernier Victorino combattu à Nîmes (et en France) s'appelait Estudiante. Si le hasard voulait bien faire les choses, le premier toro de leur réapparition devrait s'appeler Estudioso, qui fait partie du lot de mercredi. Dimanche, autre élevage pour toristas : Miura.

Records. Coté torerista, toutes les figuras du moment, excepté Morante, sont là, dans des combinaisons excitantes. Par exemple la confrontation ,qui peut-être explosive lundi, entre El Juli et Perera. La corrida de jeudi, avec José Tomás, dont c'est le seul contrat en France et qui se dit ravi de toréer avec Sébastien Castella, a battu tous les records de billetterie. Le 7 avril, à l'ouverture de la location pour les corridas isolées, le bureau des arènes a reçu plus de 25 000 impacts téléphoniques et 5 000 connexions et demande de places via Internet. C'est le budget le plus lourd : environ 700 000 euros, frais généraux inclus, sur quoi Tomás doit prendre nettement plus du tiers. Les arènes seront sold out mais, dit Simon Casas, ne dégageront pas de bénéfice. Cependant, cette corrida de gala où le prix des places a été augmenté «po