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Libération

Ambiance fin de règne à Lyon

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publié le 3 mai 2008 à 3h19

Accoudé à la table, sur la terrasse d'un palace face au lac Léman, Grégory Coupet sourit. On est jeudi, l'Olympique lyonnais passe une semaine en stage d'oxygénation, aérobie, thalasso, bonne cuisine et repos : «On a déjà été plus mal.» Il parle du cadre enchanteur, pas de football. Car, du point de vue sportif, il y a beaucoup à (re)dire. L'OL reste en course pour son premier doublé, il peut devenir champion de France pour la 7e fois d'affilée ce week-end, s'il gagne à Nice et que Bordeaux perd à Marseille. Mais, sur le plan du jeu, cela conclurait sa saison la moins aboutie depuis longtemps. Pour l'écrire plus crûment, l'OL joue mal. Et cela ne va pas en s'améliorant.

«Bloc». «On a un coup de moins bien, admet Sébastien Squillaci. On réagit plus qu'on agit dans nos matchs.» Son entraîneur, Alain Perrin, met cela sur le compte des adversaires, de la fatigue. Il explique que ses joueurs se reposent rarement, il y a beaucoup d'internationaux et trop d'enjeux pour faire tourner. Toutes choses que l'OL connaissait les saisons précédentes, même si le banc était plus fourni. Ajoutons l'absence de l'indispensable Toulalan, touché au genou le 6 avril contre l'OM, incertain samedi. Avant sa blessure, l'OL avait enchaîné sept victoires en championnat. Depuis, une victoire, une défaite et deux nuls. Voilà pour le conjoncturel. Mais l'absence du précieux essuie-glace n'explique pas tout.

Coupet pointe le mal olympien de la saison : l'absence de «replacement du bl