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Libération

Strasbourg se prépare une fois encore à redescendre

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publié le 10 mai 2008 à 3h24

De notre correspondant à Strasbourg

Le cas est grave, presque historique et, pour tout dire, désespéré. Le Racing Club de Strasbourg, avant-dernier du championnat avec 35 points, vient d'enchaîner une incroyable série de neuf défaites consécutives. Tête basse et moral dans les chaussettes, les joueurs alsaciens ont sombré lors des deux derniers matchs, en s'inclinant lourdement à Rennes puis à Nancy (deux fois 3-0), aggravant une différence de buts désormais largement défavorable (-17). La débandade peut s'interrompre ou se poursuivre samedi soir, à domicile contre Caen. Il est urgent de gagner, pour l'honneur, par orgueil, pour mettre un peu de baume au coeur des supporteurs. Car pour le maintien, c'est autre chose : il faudrait remporter cette rencontre et la suivante, à Marseille, et compter en même temps sur de mauvais résultats de deux des trois équipes qui précèdent le Racing au classement (Toulouse, Lens et le PSG, 39 points). De l'aveu du président, Philippe Ginestet, l'espoir est «infime» et il faudrait «un grand miracle» pour qu'il se concrétise.

«Signal d'alarme». L'affaire était pourtant bien emmanchée. Mi-février, Strasbourg, promu à l'issue de la saison précédente et disposant d'un budget d'environ 30 millions d'euros, naviguait en milieu de classement. Depuis, c'est la panne sèche. «Il y a eu l'absence de certains joueurs essentiels, des décisions arbitrales contraires, de la malchance», tente Philippe Ginestet. Le Racing en Ligue 2, la faut