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Libération

PSG, la faute à qui ?

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publié le 17 mai 2008 à 3h29

Le PSG joue samedi à Sochaux l'une de ces parties de légende susceptibles de faire se bidonner la France entière. Une défaite de Paris a de bonnes chances d'expédier (lire ci-dessous) le club aux 70 millions de budget en Ligue 2. Tragique ? Pas plus qu'une relégation de Toulouse ou Lens, ce qui nous vaut cette sentence magnifique du président sochalien Jean-Claude Plessis (qui confesse aussi avoir porté la prime de victoire à 3 500 euros par joueur) dans l'Equipe : «Paris ou un autre, je m'en fous.» Que le PSG joue sa survie sur un match est extraordinaire. Et il y a tout plein de responsables.

aux joueurs

Dans le France Football daté du 6 mai, le capitaine parisien Pedro Miguel Pauleta s'exprime en long, en large et en travers sur les maux de son club. Sur les joueurs : «Ils sont responsables, mais ce sont les moins responsables de tous.» Réflexe corporatiste ? Franchement, la solidarité n'a jamais étouffé l'international portugais, surtout sous la mandature de Guy Lacombe - de décembre 2005 à janvier 2007 -, où il lâcha les cadres (Vikash Dhorasoo, Jérôme Rothen, Mario Yepes) que la direction parisienne avait décidé de se farcir pour cause de salaires XXL. Personne n'a oublié. Le vestiaire parisien est ce qu'il est. Mais Pauleta a raison. Le club a beau cacher ses joueurs depuis des semaines, les matchs suffisent : le type qui crapahute sous le maillot parisien est jeune, hésitant, docile, plein de bonne volonté. Il récite : «C'est mieux de l'e