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Libération

Des Ferrari moins empattées

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publié le 23 mai 2008 à 3h34

Prolongation logique de la saison passée, le championnat du monde de Formule 1 se résume cette année encore à un duel entre la Scuderia Ferrari et l'équipe McLaren-Mercedes, arbitré toutefois par les Allemands de BMW. Victorieuse à Melbourne, lors de l'épreuve d'ouverture, avec Lewis Hamilton, la formation anglo-allemande a depuis marqué le pas : lors des quatre courses suivantes, elle a laissé à chaque fois la victoire à une voiture de Maranello, Kimi Räikkönen et Felipe Massa se partageant les succès. Dimanche, la situation pourrait à nouveau s'inverser en Principauté, qui reste le jardin préféré des monoplaces anglaises. Depuis 1984, l'équipe managée par Ron Dennis s'est en effet imposée quatorze fois tandis que la mythique formation transalpine, qui s'est pourtant alignée lors de toutes les épreuves disputées à Monaco depuis 1950, n'y compte que neuf succès.

Etroit. Ces dernières années, les Ferrari semblaient être handicapées par l'une de leur caractéristique technique. Dotées d'un empattement - la distance entre les axes des roues avant et arrière - un peu plus long que celui de la concurrence, elles manquaient d'agilité sur le tourniquet monégasque. On pouvait y voir un choix assumé de ses concepteurs jugeant qu'un petit handicap technique sur une seule course du championnat était une option acceptable. Or, cette saison, l'empattement de la Ferrari a été raccourci de 5 centimètres, et la F2008 se trouve du coup mieux adaptée aux exigences de l'étroit circuit en