Envoyé spécial à Monte-Carlo.
C'est sans doute le dernier grand chantier de Max Mosley, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), avant la fin de son mandat en octobre 2009, ou sa mise à l'écart dès le 3 juin pour implication dans un scandale sexuel. Mais quel que soit le temps qu'il durera à la tête de l'autorité sportive, il y a peu de chance que Mosley apprécie en qualité de président les effets de la réduction des coûts qu'il souhaite imposer, principal thème de discussion des patrons d'écurie, cette semaine à Monaco, en prélude au Grand-Prix qui se dispute dimanche (1).
Danger.S'ils ne sont pas contre l'idée de faire des économies, tous sont dubitatifs sur la manière de les réaliser. Certains, à commencer par Flavio Briatore, qui a depuis longtemps réduit la voilure budgétaire de Renault, soutiennent à fond cette idée, jugeant que la F1 pourrait se mettre en danger si elle n'agit pas dès maintenant. C'est dans cette hypothèse que Mosley proposé que les budgets dédiés à la F1 soient plafonnés à 110 millions de dollars (70 millions d'euros) à l'horizon 2011. D'ici là, les équipes devront se contenter de 175 millions de dollars en 2009, puis 140 millions en 2010. L'enveloppe, déjà épaisse, ne prendra pas en compte le développement (limité depuis 2007) des moteurs, les opérations de marketing ou le salaire des patrons, techniciens et pilotes, dont la FIA ne veut pas se mêler.
Certains ont profité du gel technique pour couper de manière drastique les budg