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Libération

GP de Monaco : pluie, casse, abandons ... et Lewis Hamilton

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publié le 26 mai 2008 à 3h37

Envoyé spécial à Monte-Carlo.

Le 66e Grand Prix de Monaco, 6e épreuve du championnat du monde, a été un concentré spectaculaire de ce que la F1 peut offrir de mieux. Le rendez-vous le plus prestigieux de la saison est resté fidèle à sa réputation. Et, face aux traditionnelles incertitudes de cette course en ville que la pluie est aussi venue troubler, c'est finalement Lewis Hamilton qui a eu le dernier mot.

Grille.Avec l'obligation de partir équipés de pneus sculptés, les pilotes se lançaient dans l'inconnu, mais avec un net avantage pour ceux de l'équipe Ferrari, installés en première ligne. Massa et Räikkönen n'ont toutefois pas su exploiter cette situation. Le champion du monde en titre finlandais commençait son après-midi en se faisant déposer au départ par Hamilton, puis était sanctionné d'une pénalité, ses mécaniciens ayant trop tardé à installer ses roues sur la grille. Une des subtilités du règlement de la F1. Sans doute troublé par ce contretemps, Räikkönen a ensuite perdu pied et échoue à la porte des points.

Felipe Massa, qui affirme ne pas apprécier le tracé trop étroit et incertain de Monaco, a pourtant dominé le début de course, contrôlant à distance la progression de Hamilton. L'Anglais, sans doute trop optimiste à l'idée de pouvoir revenir dans le sillage Brésilien, malgré les pulvérisations d'eau, commettait une faute qui aurait pu lui être fatale. Après un contact avec le rail dans le 6e tour, Hamilton revenait aux stands à grande cadence pour y changer un pne