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Libération

Renault ne renoncera pas

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publié le 26 mai 2008 à 3h37

Envoyé spécial à Monte-Carlo.

En arrivant à Monaco, les membres de l'écurie Renault espéraient un petit miracle. Sur un circuit aussi atypique que celui de la Principauté, avec la pluie annoncée pour la course, tous se disaient que, grâce à son immense talent et son expérience des combats les plus durs, le magicien Alonso serait en mesure de décrocher une place d'honneur, et pourquoi pas un podium, permettant à Renault de «participer au show» malgré les faiblesses de sa voiture. En attendant de pouvoir à nouveau viser la victoire, cette visibilité dans le peloton de tête est le minimum exigé par Carlos Ghosn, qui dirige l'entreprise française.

L'édition 2008 du GP de Monaco n'aura pas répondu à ses attentes. Alonso a péché par excès de précipitation, et le jeune Nelson Piquet a encore une fois fait pâle figure jusqu'à son abandon sur sortie de piste après une course erratique.

Ce nouveau résultat blanc et décevant ne doit pas inquiéter les supporteurs de Renault qui, il n'y a pas si longtemps, rivalisait avec l'équipe Ferrari de Michael Schumacher. Hier à Monaco, le boss a répété que l'implication de Renault en F1 repose sur un «engagement à long terme». Et que cette présence en GP représente un défi technologique duquel Renault ne peut pas se tenir à l'écart. «De plus, nous voyons se mettre en place en F1 tout ce que nous avons préconisé dans le domaine du contrôle des coûts, par exemple. Partir sur une belle série de succès, pourquoi pas ? Mais si nous avions dans l