C'est la France molle du genou. Après le genou droit de Tsonga - déjà forfait pour Roland -, voilà le genou gauche de Gasquet (à moins que ce soit le droit, la confusion régnait hier soir sur ce sujet) qui coince. Quelques minutes avant le début de son premier tour face à son compatriote Florent Serra, le numéro 1 français a déclaré forfait. La faute, selon le communiqué officiel à «un épisode de blocage brutal du genou gauche».
Ambition. Ce faux bond (qui s'ajoute à ceux de Sébastien Grosjean, Tatiana Golovin et donc Tsonga) ajoute à la morosité d'un tennis français dont les têtes d'affiche tanguent tristement entre coups de blues, méformes et pépins physiques. Certains (ou certaines) cumulant les trois. C'est le cas d'Amélie Mauresmo. Revenue sur le court début 2008 après un break lié à un trop plein de tennis, la Française peine à retrouver la confiance. Et son corps ne l'y aide pas. L'ex-numéro 1 mondiale (désormais 29e) et française (désormais distancée par Bartoli, Cornet, Golovin et Razzano) n'a pas joué un seul tournoi de préparation à Roland-Garros pour cause de douleurs intercostales. Mauresmo, dont le premier tour a été annulé hier en raison de la pluie, n'affiche aucune ambition à Paris, dans un tournoi qui ne lui a jamais réussi même quand elle était en pleine possession de ses moyens.
Richard Gasquet, en dépit d'une avantageuse 9e place, ajoute aussi lui les bobos à l'âme aux (petits) pépins physiques. En rade totale de résultats depuis un mois, multiplian