Menu
Libération

Les espoirs français sur les épaules d'Alizé Cornet

Article réservé aux abonnés
publié le 30 mai 2008 à 3h40

La pluie lundi et mardi, le vent puis la nuit mercredi, Alizé Cornet n'a pas été épargnée par les évènements avant de gagner, contre l'Argentine Gisela Dulko, le droit de disputer pour la première fois de sa jeune carrière, elle a 18 ans, un troisième tour à Roland-Garros. Pourtant, alors qu'elle venait de rater l'occasion de s'offrir une première balle de match, la Niçoise n'a pas pu s'empêcher de hurler «Je n'y arriverai pas !» tétanisée qu'elle était alors par la nervosité. La veille, c'était un écusson mal placée sur sa robe qui l'avait d'abord agacée, avant que la lumière déclinante ne vienne troubler sa concentration. Plusieurs fois, elle avait imploré l'arbitre d'interrompre le match en expliquant que ses lentilles ne lui étaient plus d'aucun secours. En vain. Après avoir survolé le début de la rencontre jusqu'à s'offrir un set blanc (6-0), elle s'était retrouvée à une dangereuse égalité un set partout et 3-3 dans la dernière manche au moment de la tardive interruption, mercredi soir. Hier, sous un ciel lourd et menaçant, sachant qu'elle ne disposait d'aucune marge de manoeuvre, Cornet est entrée sur le court encore plus nerveuse qu'elle ne l'avait quitté la veille. Avant la délivrance (6-4).

Fardeau. Malgré cette victoire laborieuse face à une pure terrienne, Alizé Cornet, qui a fêté sa majorité en janvier, justifie sa place de n°2 française, derrière Marion Bartoli et devant Amélie Mauresmo qui, elles, ont déjà quitté le tournoi. Plus étonnant, celle qui a rem