Les handballeurs français sont comme les géants de l'île de Pâques. Ils sont posés sur le sol olympique français si bien qu'on finirait presque par les oublier. La preuve, cette faible affluence dans les tribunes de Bercy pour le Tournoi qualificatif olympique ( TQO) ce week-end. Comme si les amateurs de ce sport ne doutaient pas de l'issue favorable. Trois matchs, trois victoires et voilà les Bleus qualifiés pour la cinquième fois d'affilée pour les JO.
De fait, les handballeurs, dans la cuisine du sport, français trônent tout en haut du vaisselier à médailles (double champion du monde 1995 et 2001). Pour autant, il ne faut pas croire qu'ils se sont qualifiés ce week-end pour les JO de Pékin en dormant : « On avait décidé de ne pas laisser respirer les adversaires», rappelait hier soir Olivier Girault, capitaine des Bleus.
«Mission». Samedi soir les Bleus avaient déjà leur billet en poche après leurs victoires sur la Tunisie (34-25) et l'Espagne (28-24), qui s'est également qualifiée hier à l'issue d'une rencontre tendue face à des Tunisiens accrocheurs (29-28). Hier, en fin de journée, pour leur troisième et dernier match, les Bleus, après une entame un peu molle, ont disposé de la Norvège ( 28-23).Ce TQO a envoyé à Pékin les deux équipes les plus expérimentées et les plus fortes physiquement. «La mission des garçons est désormais de décrocher l'or», martelait Philippe Bana, directeur technique national d'une fédération qui sera représentée aux JO par ses équi