Après les éliminations de Michaël Llodra et Paul-Henri Mathieu hier, deux autres sociétaires du Team Lagardère tentent aujourd'hui de gagner leur billet pour une place en quart de finale. Gaël Monfils devra composer avec le géant croate Ivan Ljubicic tandis que Julien Benneteau aura l'honneur de jouer le sparring-partner de luxe pour le numéro 1 mondial, Roger Federer.
Pour sa quatrième participation à Roland-Garros, Monfils, 21 ans et 59e joueur mondial, a déjà égalé son meilleur résultat parisien de 2006. Cette année-là, Julien Benneteau avait également fait un beau parcours sur la terre parisienne en se hissant en quart de finale (battu par Ljubicic), grâce à un abandon de son adversaire en huitième de finale il est vrai.
«All Blacks». Pour Benneteau, 26 ans et 55e joueur mondial, parvenir en deuxième semaine pour sa septième participation à Roland-Garros ressemble à du bonus. La perspective d'affronter le meilleur joueur du monde ne l'inquiète pas plus que ça. «Il faut y croire. Ce sera comme un France-Brésil en foot ou un France-All Blacks en rugby», dit celui, qui avant ce tournoi, avait disparu treize fois au premier tour en dix-neuf apparitions en Grand Chelem.
Aujourd'hui, Benneteau ne devra pas seulement lutter contre le talent de Federer. Mais aussi contre la fatigue, après avoir enchaîné deux marathons de cinq sets et un semi-marathon de quatre manches, samedi contre le Suédois Robin Soderling lors d'un troisième tour remporté 1-6, 7-6 (8-6), 6-0, 6-1. Autant