Menu
Libération

Le Tour roule sans l'UCI

Article réservé aux abonnés
publié le 4 juin 2008 à 3h45

Les organisateurs du Tour de France, entourés de Pierre Bordry (Agence française de lutte contre le dopage), de Bernard Laporte (secrétaire d'Etat aux Sports) et de Jean Pitaillier (président de la FFC), sont venus dire que l'épreuve se déroulera sous la tutelle de la FFC et dans ce cadre, a souligné Christian Prudhomme, le directeur du Tour, «l'AFLD sera chargée des contrôles».

Christian Prudhomme a pris la salle à témoin : «Vous connaissez nos points de désaccord avec l'UCI.» La salle a opiné du chef, mais a voulu savoir où en était le passeport biologique lancé à automne.

Feu nourri. Pierre Bordry, qui a subi le feu nourri de questions sur les contrôles que l'AFLD diligentera («moins nombreux mais ciblés»), a confirmé l'information venant d'Aigle, siège de l'UCI, et tombant à point nommé, selon laquelle «23 coureurs étaient ciblés» suite à la mise en place du passeport. Donc si ces 23 sont «ciblés» à un mois du Tour, faut-il s'attendre à ce que l'UCI, toujours prompte à pousser le Tour sous les roues du tramway, dévoile le nom des «ciblés» pour pourrir le coup ? De préférence au cours de la deuxième semaine de course, pour bien mettre la Grande Boucle dans une situation impossible ?

«L'UCI regardera à deux fois avant de communiquer ses infos. Si elle dispose d'éléments, c'est aux coureurs et à leurs managers qu'elle doit remettre ses infos à disposition», expliquait Prudhomme.

Hilarité. Bernard Laporte, à ses côtés, était là pour fair