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La belle et la brute en finale à Roland-Garros

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La belle, c'est la Serbe Ana Ivanovic, qui vient de battre sa compatriote Jelena Jankovic. La brute, c'est Dinara Safina, qui s'est qualifiée en début d'après-midi. Finale dame samedi, à partir de 15 heures.
par Alexis Danjon
publié le 5 juin 2008 à 7h00

«Elle [Justine Henin] était la seule que je n'arrivais pas à battre sur terre battue. Alors, je pense que je possède une belle carte à jouer», fanfaronnait Jelena Jankovic à l'annonce de la retraite de la Belge au mois de mai. Mal lui en a pris, puisqu'une autre joueuse l'a battue ce jeudi après-midi: sa compatriote Ana Ivanovic, qui s'impose en trois sets 6-4, 3-6, 6-4, en deux heures et quart.

Je te breake, tu me débreakes. Longtemps, les deux Serbes ont joué à ce petit jeu-là. Au début de la partie, c'est Jelena Jankovic la plus forte, puisqu'elle mène rapidement 3-0. Avec une particularité: elle frappe ses premières balles de service moins fort que ses secondes, comme dans le troisième jeu, avec un premier service à 133 km/h, le second à 147 km/h. Ivanovic attend seize minutes pour marquer son premier jeu. Elle débreake une première fois pour revenir à 3-2. Toutefois, Jankovic reprend le service de son adversaire, qui fait la même chose dans le jeu suivant. Ivanovic revient pour la première fois du match à hauteur de son adversaire, en égalisant à 4-4. Et enchaîne les deux jeux suivants. Jeu et première manche 6-4 pour Ivanovic, ce qui énerve prodigieusement Jelena Jankovic.

Dès le premier jeu du deuxième set, Jankovic, qui se moque de son adversaire en serrant le poing comme elle dès qu'elle marque un point, le tout agrémenté d'une grimace, perd son service. Dans le jeu suivant, elle a une double occasion de revenir à 1 jeu pa