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Libération
Interview

«L’Autrichien sait quand il faut se retirer»

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EURO 2008 En partenariat avec SO FOOT Interview décadrée. Eric et Ramzy
par Alexandre Gonzalez et Thomas BOHBOT
publié le 13 juin 2008 à 3h51

Dans le dernier film (1) d’Eric (d’origine autrichienne) et Ramzy, dont le scénario tient sur un ticket de métro, le grand chevelu gambade dans un stade désert, maillot du Barça sur le dos, pendant que le petit chauve se réfugie dans un commissariat. Une sorte de teaser annonçant cette interview décadreé, en quelque sorte.

Eric, vous êtes autrichien mais personne ne le sait. Vous le cachez parce que vous avez honte ?

Eric: Pas du tout. Mon père vient des Antilles et avec la Guadeloupe, on peut monter une équipe capable de taper tout le monde. On a Thierry Henry, William Gallas, Nicolas Anelka et évidemment Angloma qui figure carrément sur la monnaie chez nous ! Ma mère, elle, est effectivement autrichienne, elle vient de St Anton am Arlberg.

Ramzy : Pas bien loin du nid d'aigle. ?

E : Oui, c'est ça.

R : On peut visiter, ça marche bien le tourisme là-bas ? C'est une prouesse architecturale de construire ça. Ça doit être sublime, c'est le toit du monde quand même.

E : Il n'y a pas vraiment de «Hitler Tour» si c'est ce que tu veux savoir. Plus sérieusement, je crois que Djibril Cissé l'a racheté pour en faire une boîte de nuit.

Vous faisiez confiance aux Autrichiens ?

E : C'est un cliché évidemment mais si on se place du point de vue de l'organisation, il faut reconnaître que c'est impeccable. A l'autrichienne, donc pire qu'à l'allemande. Tout le monde a sa chambre d'hôtel, on a même des petites caves aménagées pour les enfants avec tout le con